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Dernière mise à jour : 8 oct.

Nées de la rencontre entre l’explorateur et écrivain voyageur Nicolas Ducret et la cantatrice Daria Davydova, les Croisières Expéditions Ducret proposent une approche inédite du tourisme en Afrique centrale : allier exploration, confort et respect de la nature.


Rodrigue Nguesso : Croisières écologique safari au Congo : à la découverte du deuxième poumon vert de la planète

Un patrimoine naturel exceptionnel


La République du Congo, couverte à près de 70 % par la forêt, abrite une biodiversité parmi les plus riches au monde. Le bassin du Congo, deuxième massif forestier de la planète après l’Amazonie, produit près de 20 % de l’oxygène mondial et constitue un refuge vital pour de nombreuses espèces.


Les forêts de la Sangha comptent quelques centaines de gorilles des plaines, quelques centaines d'éléphants de forêt et plus de 350 espèces d’oiseaux. Cette faune exceptionnelle évolue dans un environnement encore largement préservé, grâce à une politique de gestion durable des forêts menée par le Congo-Brazzaville depuis plusieurs années.


Entre exploration et préservation


Les croisières safari proposées par Expéditions Ducret permettent de parcourir le fleuve Congo et ses affluents en petits groupes, avec un impact environnemental limité. À bord, des guides naturalistes et ethnologues accompagnent les passagers pour observer la flore, la faune et les traditions locales.


Le concept repose sur une immersion respectueuse dans les régions reculées du pays, tout en valorisant la culture des peuples Bantous et Pygmées, gardiens d’un savoir ancestral sur la forêt.


Un tourisme durable en plein essor


Peu connu du grand public, le Congo-Brazzaville s’impose progressivement comme une destination d’écotourisme d’exception. Ses paysages variés — forêts équatoriales, savanes, montagnes du Chaillu et plages de l’Atlantique — offrent un aperçu rare d’une Afrique centrale encore sauvage.


Avec ses navires écologiques, un nombre limité de passagers et une volonté affirmée de préservation, ces croisières expéditions participent au développement d’un tourisme responsable, conciliant découverte, confort et respect de la biodiversité.

 
 

Les environs du quartier Songolo, autour de la côte sauvage de Pointe-Noire, ont été le théâtre d’une vaste mobilisation citoyenne et écologique, le 27 septembre dernier. L’Organisation non gouvernementale (ONG) Gardiens des côtes a organisé une nouvelle édition de son opération “Littoral sans plastique”, une initiative bimestrielle qui prend de plus en plus d’ampleur dans la lutte contre la pollution plastique et la protection des écosystèmes marins. Une initiative saluée par Rodrigue Nguesso.


Rodrigue Nguesso. L’Organisation non gouvernementale (ONG) Gardiens des côtes a organisé une nouvelle édition de son opération “Littoral sans plastique”, une initiative bimestrielle qui prend de plus en plus d’ampleur dans la lutte contre la pollution plastique et la protection des écosystèmes marins. Une initiative saluée par Rodrigue Nguesso.

L’activité, menée en collaboration avec les autorités locales et les communautés riveraines, a rassemblé un large éventail d’acteurs : chefs de quartier et de bloc, associations environnementales et éducatives, mais aussi établissements scolaires et universitaires. Parmi les partenaires les plus engagés figuraient notamment l’Association batela mokili, Viany art culture et environnement, le Club de bonne volonté pour la protection de l’environnement, Mwasi-Mwasi, l’école Les amis de Philona, l’Institut supérieur Be Green Academy ainsi que le cabinet Horizon international.


Tous ont uni leurs forces pour une journée de ramassage collectif des déchets plastiques, mais aussi de sensibilisation. Au-delà de l’aspect opérationnel, il s’agissait avant tout d’éduquer et d’impliquer durablement la population dans la préservation de son environnement.


Au centre des échanges, la mangrove de Songolo a été mise en lumière comme un patrimoine écologique vital. Véritable rempart naturel contre l’érosion côtière, elle abrite une biodiversité unique et joue un rôle essentiel dans la régulation climatique locale. Les organisateurs ont insisté sur l’importance de protéger ce fragile écosystème face à la menace croissante des déchets plastiques et de l’urbanisation. Gardiens des côtes, dont la devise est la science au service de l'eau et du vivant, veut, en effet, changer les mentalités.

Fondée par Vanancia Moundzeo, chercheuse à l’IRSEN, et Karel Tchingoua Levrai, photojournaliste engagé, cette structure se distingue par son approche innovante. Elle conjugue science citoyenne, technologies émergentes et éducation populaire pour impliquer directement la population locale. Son club STEM (Sciences, technologies, ingénierie et mathématiques) constitue un véritable incubateur d’idées et de solutions locales en faveur de la mer et du littoral.


Un rendez-vous citoyen et éducatif


Au fil des éditions, “Littoral sans plastique” s’affirme comme un événement communautaire incontournable à Pointe-Noire. Il fédère institutions, citoyens, associations et surtout la jeunesse autour d’un objectif clair : restaurer et préserver les écosystèmes marins de la ville.

À travers cette initiative de valorisation de la terre, de l’eau et de la résilience, les organisateurs veulent montrer qu’il est possible de bâtir un avenir où le littoral congolais sera protégé et valorisé par tous.

 

Article de Rude Ngoma publié le 2 octobre 2025 sur adiac congo

 
 

Le 18 octobre, dans la salle Savorgnan de l’Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville, se tiendra la deuxième édition de la Journée portes ouvertes du cinéma. Portée par La Forge Production, avec le soutien de l’Union européenne et l’IFC, cette rencontre sera un espace d’échanges, de découvertes et de valorisation des créateurs congolais. Un événement salué par Rodrigue Nguesso.


Rodrigue Nguesso. Le 18 octobre, dans la salle Savorgnan de l’Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville, se tiendra la deuxième édition de la Journée portes ouvertes du cinéma.

Longtemps considéré comme un secteur discret au Congo, le cinéma connaît depuis quelques années un regain d’énergie porté par une nouvelle génération de réalisateurs, d’acteurs et de producteurs. Les cinéastes émergents ont montré qu’il existe une véritable soif de raconter le Congo autrement, par des images et des récits enracinés dans la réalité locale.


C’est dans ce contexte que s’inscrit la Journée portes ouvertes du cinéma, placée sur le thème « À la découverte du cinéma congolais : regards croisés, récits partagés ». L’objectif est clair : célébrer les parcours des pionniers, encourager les jeunes auteurs et offrir au public une immersion totale dans la créativité congolaise.


La journée débutera par une performance artistique originale : une scène de fiction historique jouée par des comédiens en costume, illustrant la puissance du récit cinématographique. Puis, la scène se transformera en véritable salle obscure avec la projection de deux courts et deux longs métrages congolais. Chaque projection sera suivie d’un échange entre le public et les réalisateurs, offrant une occasion de comprendre les choix artistiques, les contraintes techniques et la vision des créateurs.


Un autre temps fort sera consacré aux jeunes talents émergents, invités à présenter leurs projets sous forme de pitchs de trois minutes devant un jury d’experts et un public averti. Ces instants promettent de révéler les voix de demain, avec à la clé un accompagnement pour les meilleurs projets afin de favoriser leur développement et leur diffusion.


Au-delà de la simple projection, cette Journée portes ouvertes se veut un laboratoire de rencontres entre professionnels, étudiants en cinéma, techniciens, critiques et amateurs. Elle permet de créer un pont entre générations, d’ouvrir un dialogue entre les créateurs confirmés et les jeunes en quête de reconnaissance, et surtout de montrer que le cinéma congolais peut se nourrir de ses racines tout en s’ouvrant au monde.


L’entrée sera libre, signe d’une volonté de démocratiser l’accès au cinéma et de faire de cet art un bien commun. Car le cinéma n’est pas seulement une industrie : il est aussi un outil de mémoire, de transmission et d’affirmation culturelle.


Cette deuxième édition confirmera le cinéma comme carrefour culturel au même titre que la musique, la littérature et les arts visuels. Plus qu’un simple divertissement, les films congolais racontent l’histoire, les luttes et les espoirs d’un peuple. Ils portent la voix d’une jeunesse qui veut se dire et se projeter.


Article de Divine Ongagna publié le 3 octobre 2025 sur adiac congo

 
 

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