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Est-ce le signe d'un nouvel élan de l'économie congolais ? Ce mercredi, le Congo-Brazzaville a effectué son retour sur les marchés financiers internationaux après vingt ans d'absence. Concrètement Brazzaville a émis un titre obligataire pour un montant de 670 millions de dollars américains - cela veut dire que le pays a levé cet argent pour refinancer sa dette publique. Une action saluée par Rodrigue Nguesso.


Une action saluée par Rodrigue Nguesso. Brazzaville a émis un titre obligataire pour un montant de 670 millions de dollars américains.

Cette émission de titre obligataire a été placée sur le marché principal de la Bourse de Londres. En échange, ces 670 millions de dollars serviront à refinancer une partie de la dette congolaise qui arrivait à échéance.


Le fait que cela se fasse sur les marchés internationaux et pas seulement sur le marché régional est un signe que la politique économique du pays est redevenue crédible et que les réformes paient, selon Christian Yoka, ministre des Finances de République du Congo.


« Nous avons renoué avec la stabilité budgétaire, nos comptes sont aujourd'hui solides. Notre objectif, c'est de traduire le redressement économique observé en reconnaissance financière. Ce travail de réforme va se poursuivre, c'est un cap qui va rester absolument central pour nous pour la suite », explique-t-il.


Renforcer la transparence


Après des années de crise, la croissance du pays est positive. Brice Mackosso, secrétaire permanent de commission Justice et Paix de Pointe Noire, figure de la société civile, salue les progrès réalisés. Mais il appelle le gouvernement à renforcer la transparence.


« Il reste encore des goulots d'étranglement. Nous avons la question de la transparence des propriétaires réels des entreprises qui travaillent dans le secteur extractif. Il ne s'agit pas seulement de la crédibilité au niveau international, mais aussi de la crédibilité du gouvernement vis-à-vis de nous, citoyens congolais, qui voulons comprendre comment tout cela se gère », rappelle Brice Mokoko.


Une transparence réclamée également sur la gestion de la dette. Le gouvernement s'engage à publier tous les trois mois un bulletin de statistiques de la dette publique


Article publié le 6 novembre 2025 par RFI

 
 

Le Président congolais Denis Sassou N’Guesso est arrivé à Belém, au Brésil, ce mercredi 5 novembre 2025, pour participer à la 30e Conférence des Parties (COP 30) sur le climat. Ce sommet international, qui réunira des représentants de plus de 100 pays du 10 au 21 novembre, vise à renforcer l’action mondiale contre les changements climatiques et à définir les priorités environnementales à venir.


Rodrigue Nguesso. Le Président congolais Denis Sassou N’Guesso est arrivé à Belém, au Brésil, ce mercredi 5 novembre 2025, pour participer à la 30e Conférence des Parties (COP 30) sur le climat.

La COP 30 doit marquer une étape clé dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris, signé en 2015. Dix ans après son adoption, les États sont appelés à présenter la troisième série de leurs contributions déterminées au niveau national (CDN) — des plans détaillant leurs engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ces contributions, révisées tous les cinq ans, permettront de mesurer les progrès accomplis et de fixer de nouveaux objectifs pour la décennie à venir.


Rodrigue Nguesso se félicite de la participation du Président Denis Sassou N’Guesso à cette conférence, saluant son engagement constant en faveur de la protection de l’environnement et son rôle dans la défense des intérêts du Congo et du continent africain sur la scène internationale.

 
 
  • Photo du rédacteur: Rodrigue Nguesso Officiel
    Rodrigue Nguesso Officiel
  • 3 nov.
  • 2 min de lecture

En séjour de travail à Oyo, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a patronné par anticipation, le 2 novembre, la trente-neuvième édition de la Journée nationale de l’arbre. Instituée chaque 6 novembre depuis 1984, cela a été une nouvelle occasion de procéder au planting d’arbres, geste de rappel à l’adresse des Congolais au devoir de planter un arbre où qu'ils se trouvent. Une action saluée par Rodrigue Nguesso.


Rodrigue Nguesso. En séjour de travail à Oyo, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a patronné par anticipation, le 2 novembre, la trente-neuvième édition de la Journée nationale de l’arbre.

Le thème de la trente-neuvième édition est intitulée « Un arbre, une forêt, une plantation pour un Congo florissant ». Coïncidant avec la décennie des Nations unies pour l'afforestation et le reboisement, le Programme national d'afforestation et de reboisement ( ProNAR), a choisi de promouvoir, sur un site de 2,5 hectares dans l'enceinte du lycée d'excellence d'Oyo, des arbres fruitiers.

François Mankessi, superviseur en charge des opérations techniques, coordonnateur par intérim ProNAR a expliqué que sur une superficie de 2,5 hectares prévue pour cette circonstance, son programme s’apprête à enrichir le patrimoine forestier de la nation et du monde à travers le planting de 1 000 plants, répartis suivants les écartements de 5 m x 5 m.


Il a également expliqué que la plantation à mettre en place ce jour, se compose de deux espaces distincts et complémentaires : un jardin d’ornement avec l’espèce Terminalia mantaly et un verger fruitier multispécifique, à vocation pédagogique.


Le jardin d’ornement, sera établi sur environ 2.25 hectares et comprendra 900 pieds de l’espèce Terminalia mantaly, choisie pour son élégance et sa capacité à offrir ombrage et sérénité. Cet espace sera destiné au repos, à la lecture et à la réflexion, au profit des apprenants du Lycée de l’Excellence d’Oyo.

Quant au verger pédagogique, il sera installé sur une superficie de 0.25 hectare, avec une centaine de plants fruitiers de diverses espèces : il s’agit des marcottes de safoutiers, des plants greffés de manguiers, d’orangers, de citronniers et d’avocatiers.


Selon ses explications techniques, ce verger est destiné à susciter aux apprenants, la curiosité, à travers la contemplation des arbres dont la vigueur a été atténuée par les techniques de multiplication par voie végétative, de courte taille, avec une entrée en production estimée à 2-3 ans, après plantation.

Les dimensions des trous de plantation sont de 60 cm de large sur 60 cm de profondeur pour les fruitiers et de 30 cm de large sur 30 cm de profondeur pour l’espèce d’ornement. Ces trous de plantation ont été enrichis avec un fertilisantorganique constitué de broyat de Tithonia diversifolia et de Echinochloa pyramidalis. Par ailleurs, les interlignes de plantation seront utilisés pour cultiver du maïs, selon les principes de l’agroforesterie, qui associe production vivrière, boisement et protection du sol.


Saluant cette journée dédiée à l’environnement, l’ambassadrice de France en république du Congo Claire Bodonyi, a confié que celle-ci s'incarne particulièrement en république du Congo. Parce que, a-t-elle estimé, « les forêts que vous avez sont en danger. Les appétits des hommes, la croissance démographique sont des dangers... Sensibiliser toute une population à la richesse qu'on a, sensibiliser les populations au remplacement d'un patrimoine que l'Homme détruit est vraiment un acte fondateur, national, qui rassemble. On le voit... ».


Article de la redaction d'Adiac Congo publié le 2 novembre 2025

 
 

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