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Dans l’objectif de contribuer à l’effort de lutte contre le cancer en République du Congo, la présidente de la fondation Tabita-Allégresse, Lydie Léonce Ndongo, a organisé le 23 octobre, dans la salle du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, à Brazzaville, un master class en vue de sensibiliser la population aux dangers liés au cancer du sein et de l’utérus. Une initiative saluée par Rodrigue Nguesso.


Rodrigue Nguesso salue l'initiative. Dans l’objectif de contribuer à l’effort de lutte contre le cancer en République du Congo, la présidente de la fondation Tabita-Allégresse, Lydie Léonce Ndongo, a organisé le 23 octobre, dans la salle du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, à Brazzaville, un master class en vue de sensibiliser la population aux dangers liés au cancer du sein et de l’utérus.

En présence de plusieurs organismes sociétaux, notamment des Nations unies et des institutions de santé, la présidente de la fondation Tabita-Allégresse, Lydie Léonce Ndongo, a fait part de son combat contre le cancer. « L’origine personnelle de la fondation est née de la disparition de ma mère, feue Tabita Allégresse Mokana Ndongo, des suites d’un cancer du pancréas en 2017 », a-t-elle déclaré avec émotion, rappelant « qu’aucune femme, aucune famille ne devrait traverser seule ce que nous avons vécu ».


C’est à la suite de cette dure épreuve qu'elle a placé la sensibilisation et le dépistage précoce du cancer au cœur de ses actions. « Face au défi qui est le manque de moyens, la fondation mise sur la synergie des partenaires pour faire reculer la maladie », a-t-elle dit. Elle lance un appel solennel à toutes les entreprises et institutions de bonne volonté à la soutenir. « Le cancer n’est pas seulement un défi médical, c’est aussi un enjeu humain, social et économique. Votre appui peut permettre à une femme de se faire dépister à temps, ou à une mère d’accéder à un traitement », a-t-elle ajouté.


De son côté, le Fonds des Nations unies pour la population, à travers son partenariat technique et stratégique, a salué le leadership constant du gouvernement en faveur de cette cause vitale. Il a rappelé que ces journées scientifiques sont le moment de s'approprier de nouveaux outils, de renforcer les capacités et de multiplier les efforts de sensibilisation, pour faire en sorte que le dépistage précoce ne soit plus une simple option, mais une réalité accessible et systématique pour chaque femme. « Nous avons le privilège de soutenir cette lutte par la production des documents des lignes directrices nationales de prise en charge des cancers courants dans l'éthique sanitaire. Le document fondamental est la boussole qui guide les professionnels de santé dans la détection et la prise en charge précoce, garantissant ainsi une approche standardisée et de qualité sur l'ensemble du territoire », a expliqué son représentant, Bruno Bilombo.


Participant à l'événement, la directrice du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza a rappelé l’essence de son institution à la lutte contre le cancer du sein. « Notre institution, le mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, qui est par essence un lieu de transmission, ne pouvait guère rester en marge de cette lutte. Car ici, nous honorons certes la mémoire des bâtisseurs d'hier, mais nous avons aussi le devoir de protéger les vies d'aujourd'hui et d'éclairer les consciences de demain. En accueillant les journées scientifiques d'Octobre rose, le mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, dépositaire d'un héritage mémoriel et patrimonial commun, s'inscrit résolument dans la dynamique d'une communauté qui choisit de soigner autant que de bâtir, de prévenir autant que de protéger », a indiqué Bélinda Ayessa.


Selon les statistiques, le cancer au Congo connaît une augmentation progressive en lien avec le vieillissement de la population, la transition épidémiologique et l’évolution des modes de vie (Tabac, alcool…). 2727 cas de cancer ont été recensés en 2022, dont 1732 décès à cause des diagnostics tardifs, du manque de dépistage organisé et de l’accès limité aux traitements et au manque des infrastructures.


Le ministère de la Santé et de la Population, par le biais de son représentant, François Lebama, a réaffirmé l’engagement du pays à réduire le taux de mortalité lié au cancer du sein et du col de l’utérus, à travers le Plan stratégique national de lutte contre le cancer 2022-2026.

 

Article de Jean Pascal Mongo-Slyhm publié le 25 octobre 2025 sur adiac congo

 
 

Un nouveau rapport de la Banque mondiale (BM), dévoilé le 20 octobre, révèle que les forêts du bassin du Congo recèlent une richesse écologique et économique immense, encore largement sous-exploitée. La BM appelle à des investissements stratégiques pour faire de ce capital naturel un levier de développement durable, de résilience climatique et de croissance inclusive. Une annonce saluée par Rodrigue Nguesso.


Rodrigue Nguesso Un nouveau rapport de la Banque mondiale (BM), dévoilé le 20 octobre, révèle que les forêts du bassin du Congo recèlent une richesse écologique et économique immense, encore largement sous-exploitée.

Un poumon vert s’étendant sur six pays d’Afrique centrale (Gabon, Centrafrique, République du Congo, République démocratique du Congo, Guinée équatoriale, Cameroun), le bassin du Congo est au cœur d’un enjeu mondial. Les nouvelles données publiées par la BM sont frappantes : entre 2000 et 2020, la valeur des services écosystémiques forestiers de la région a presque doublé, atteignant 1 150 milliards de dollars. La valeur totale de ses actifs forestiers a quant à elle bondi à 23 200 milliards de dollars. Pourtant, les retombées économiques directes pour les pays concernés restent dérisoires, soit à peine 8 milliards de dollars en 2020.


Cette situation traduit un déséquilibre entre les services climatiques essentiels pour la planète qu’offrent les forêts du bassin du Congo et les revenus des pays forestiers. Plus de 90 % de la valeur générée provient de la régulation du climat à l’échelle mondiale, un service non rémunéré pour ces nations souvent parmi les moins riches de la planète.


Le rapport, intitulé « Bassin du Congo, comptes écosystémiques forestiers et recommandations politiques », dresse un état des lieux contrasté. Le Gabon et la République du Congo progressent, en intégrant la durabilité forestière dans leurs plans de développement. Ils affichent une faible déforestation et une forte biodiversité. Le Cameroun et la Guinée équatoriale renforcent leur gouvernance environnementale. Cependant, la République démocratique du Congo et la République centrafricaine peinent à concilier croissance démographique, activités extractives informelles et conservation, menaçant la résilience écologique de leurs forêts.


Les forêts du bassin du Congo peuvent devenir un moteur de développement durable, insiste le rapport, à condition d’investir de manière stratégique et équitable. Il suggère aux États du bassin du Congo d’intégrer la comptabilité des écosystèmes dans la planification économique, de développer des filières durables et inclusives, d'améliorer la gouvernance forestière et les données, ainsi que de faire du financement climatique un levier de justice environnementale. « Pour la première fois, les pays du bassin du Congo disposent d’une comptabilité complète de leurs écosystèmes forestiers, ce qui leur permet de mesurer, valoriser et mieux gérer ce capital naturel exceptionnel », a commenté Ousmane Diagana, vice-président de la BM pour l’Afrique de l’Ouest et du centre.


Article de Fiacre Kombo publié le 22 octobre sur adiac congo

 
 

À trois jours de son inauguration par le chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso, le complexe de la Liberté, dans le 6ᵉ arrondissement de Brazzaville, Talangaï, a reçu le 21 octobre des kits scolaires offerts par la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), dirigée par Maixent Raoul Ominga, reconduit pour un nouveau mandat de cinq ans. Destinés à des centaines d’élèves inscrits, ces kits doivent leur permettre de commencer les cours dans de bonnes conditions. Rodrigue Nguesso a salué cette initiative au bénéfice des enfants du quartier.


Rodrigue Nguesso. A trois jours de son inauguration par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, le complexe de la Liberté, dans le 6e arrondissement de Brazzaville, Talangaï, a reçu, le 21 octobre de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) qui l'a construit, des kits scolaires pour des centaines d’élèves inscrits, afin de leur permettre de démarrer les cours dès le premier jour de la rentrée des classes.
Une vue des élèves attendant les kits scolaires au complexe scolaire de la Liberté / Adiac

Le nombre exact d’élèves bénéficiaires des kits scolaire n’a pas été communiqué. Mais ils étaient estimés en centaines à avoir pris d’assaut l’enceinte de ce joyau établissement pour récupérer leurs fournitures scolaires de la part de la SNPC. Chacun d’eux a bénéficié d’un kit complet, composé d’un cartable et de toutes les autres fournitures scolaires essentielles.


Selon la page ‘’Journal Event’’, compte tenu de l’affluence des élèves, l’opération de distribution de ces kits se poursuivra méthodiquement sur trois jours, afin de servir tous les élèves inscrits.  


En faisant ce don, comme elle le fait partout ailleurs, l’objectif de la Fondation SNPC est surtout de soulager, tant soit peu, les parents d’élèves démunis dans les dépenses scolaires.


Reconstruit, modernisé et porté aux nouveaux standards en la matière, le complexe scolaire de la Liberté fait partie des grands établissements publics d’enseignement général de Talangaï. Limité jusque-là aux cycles préscolaire, primaire et collège, il va dorénavant abriter un lycée d’enseignement général.

L’infrastructure qui est saluée par tout le monde sera mise en service le 24 octobre par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.


Article de Firmin Oyé publié le 21 octobre 2025 sur adiac congo

 
 

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